5/07/2006

Confesiones de una barriga con etiqueta

Le Monde entrevista a don Jesús de Polanco. Sin desperdicio. Como el Jefe. Por si nadie lo recuerda, Su País cumple treinta años. La francophonie, don Jesús, la francophonie. Cosas de la globalización. Reproducimos a continuación algunas de las perlas esputadas por el magnate, negándonos a traducirlas por la pérdida de esencia contextual que este ejercicio inútil conllevaría. Los que no sepan francés pueden respirar aliviados y volver con sus legañas. Pedimos disculpas a los curiosos que se adentren en las siguientes líneas, todo sea por conmemorar Su País, el que no conoce ni la madre que lo parió. ¡Ups! Me diga, el Padre que... ¡Este Alfonso!

Don Jesús de PolanKO:

“Nous avons préparé la sortie d'El Pais quand Franco agonisait”

“Le premier matin, lorsque je me suis réveillé, on avait déposé un exemplaire du premier numéro à côté de mon lit.” [Mejor no adentrarse en los detalles]

“Par la suite, El Pais a eu un rôle fondamental dans le développement politique et social de l'Espagne.” [Ni que lo diga]

“Dans l'Espagne de Franco, tout était intouchable. El Pais a commencé à parler avec objectivité et sérénité de sujets de morale, de religion, d'éthique, de comportements démocratiques. Aujourd'hui, heureusement, ce pays est libre, il a appris à respecter la liberté d'opinion. El Pais n'a plus à tenir ce rôle.” [Como la Gran Familia]

“Nous avons deux identités : la nôtre et celle que l'on nous attribue”

“Derrière moi, il n'y a personne, et il n'y a jamais eu personne”

“Le monde de la communication reste dominé par la droite. Et, dans certains cas, par la droite nostalgique. Ils ont essayé de nous sataniser. Et comme attaquer un collectif est très difficile, on satanise une personne. C'est à moi que revient le rôle de Satan!” [¡Pobrecito!]

“La clé, c'est d'investir dans les contenus. Avoir une bonne fabrique d'informations, une bonne rédaction et une bonne fabrique de distractions culturelles.” [Fabricación, Él mismo, vuelta al modo de producción alienado; si Marx levantara cabeza y se pasease por la redacción no daría crédito]

“Nous avons misé dessus depuis longtemps. Le contenu peut aussi aller sur des radios, des télévisions. Il faut penser cela de manière globale.”

Colofón omnipotente: “Nous nous concentrons aujourd'hui sur la péninsule Ibérique et l'Amérique, des Etats-Unis jusqu'au Cône sud. Nous avons des radios en Floride et à Tijuana (Mexique), qui couvrent la Californie. Nous avons une grande radio en Colombie, des projets dans la télévision chilienne et en Argentine. Pour le reste de l'Europe, nous n'avons pas de projet dans nos cartons.” [Toma ya, ahí queda]


Cuidado con las pesadillas. ¡Está por todos los lados! Vigilen... Y recuerden: treinta años de Su País. Qué suerte haber vivido sólo veinte de esos. Nunca se lo agradeceré suficientemente a mis padres.

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